Le 9 Décembre, la salle des fêtes de Barbizon… va retrouver les rires de 1858! Ne manquez pas ça !
Mais oui. En cette année 1858, …
…pendant que les peintres de Barbizon, dans les folles soirées de l‘AUBERGE GANNE faisaient la danse des peintres autour du Punch et chantaient :
Il y a des gens qui ne respectent rien !
Même pas les Dieux antiques, et la mythologie…
Orphée aux Enfers est le premier opéra-bouffe d’Offenbach dont le livret repose sur
une satire de la mythologie.
Ce parti-pris a suscité, entre autres, des réactions de condamnation parmi certains critiques de l’époque,
qui y voyaient une sorte de profanation d’un héritage essentiel.
On retrouve cette attitude chez Emile Zola :
« Ce carnaval des dieux, l’Olympe traîné dans la boue,
toute une religion, toute une poésie bafouée, semblèrent un régal exquis.
La fièvre de l’irrévérence gagnait le monde lettré des premières représentations;
on piétinait sur la légende, on cassait les antiques images.
Depuis longtemps, au théâtre, le public ne s’était vautré dans de la bêtise plus irrespectueuse. Cela le reposait. » (Emile Zola – Nana )
Vous êtes bien sévère, et pudibond, Monsieur Zola !
Pourquoi n’aurait-on pas le droit… de rire de tout, ?
…et d’abord de nous-même, et de notre manie de nous prendre au sérieux.
Malgré ces critiques des « gens respectables »,
Orphée aux Enfers, d’Offenbach, a connu un immense succès public, comptabilisant plus de 1 000 représentations du vivant du compositeur.
Le Galop infernal (no 15) est devenu, quelques décennies plus tard, le thème musical principal du French cancan,
Quel rapport avec les peintres de Barbizon ?
Les peintres de Barbizon en avait marre, eux aussi, de l’ANTIQUITE !
Ils en avaient assez de recopier des plâtres antiques, dans la lumière morne de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris, …
ils ont préféré venir à Barbizon, peindre « sur le motif » la belle déesse Nature…
et chaque soir, à l’AUBERGE GANNE, ils avaient le plaisir d’entonner ensemble cette complainte harmonieuse,
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