Les « beaux z’arbres de Barbizon », quel bel écrin pour les plus belles femmes du siècle !
ENQUËTE : Qui a donné au Musée d’Orsay le « fragment central »
du déjeuner sur l’herbe de Claude Monet ?
Comme tout Barbizonnais digne de ce nom — notre ami Michel Neyer adore les beaux arts, les beaux z’arbres, les belles femmes, et les beaux tableaux.
Il nous l’a raconté sur ce blog.
Dès l’automne dernier, il a couru à l’exposition Chtouchkine, à la Fondation Vuitton à Paris.
Au fait ! Dernière semaine de cet exposition! 1 million de spectateurs…
Prolongation exceptionelle jusqu’au 5 Mars. Pour en savoir plus : cliquez ici.
Alors, qu’est ce qu’il a découvert, Michel, qui n’était pas sur les catalogues officiels ?
Nous avons retrouvé le chemin du panneau central.
L’histoire du principal « Fragment » est differente.
NOUVELLE ENQUÊTE :
Dans un document publié par le Musée d’ORSAY(N° d’inventaire RF 1987 12) nous pouvons retracer l’historique et un véritable jeu de piste : –
— Jusqu’en 1878, l’immense toile roulée était resté dans la collection de Claude Monet.
— de 1878 à 1884 Monsieur Flament, un menuisier d’Argenteuil, a reçu de l’artiste la toile en gage d’une location,
– à partir de 1884 Claude Monet paye sa dette au menuisier et récupère la toile abimée et moisie. Il découpe la toile en trois morceaux, dit-–on.
– en 1926 nous retrouvons le morceau central dans la collection de Michel MONET ,fils de l’artiste à Giverny,
– en 1945, ce morceau central est identifié— selon le procès-verbal du Musée d’Orsay — dans une collection particulière en France.
– 1987 on retrouve la trace du fragment dans un document de l’Etat à titre de dation en paiement de droits de succession,
Un riche collectionneur ? MYRAN EKNAYAN
Des éléments ci-dessus, il ressort qu’un riche collectionneur, MYRAN EKNAYAN a acquis vers 1945, le fragment central auprès de Michel MONET, FILS DE CLAUDE MONET.
La source de notre découverte se trouve dans une exposition au Musée des Beaux-ARTS de LYON qui s’est tenu du 7 Novembre 2014 au 16 Fevrier 2015.
Elle avait été renversée par un cycliste, devant la boutique Hermès, rue du faubourg Saint Honoré. Elle avait 90 ans.
Elle était lyonnaise. Elle a fait don de ses collections au Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Pour cette exposition Jacqueline Delubac, le Musée d’ORSAY avait prêté ce fameux fragment de cette oeuvre emblématique de CLAUDE MONET.
Regardez bien ce détail :
Gustave Courbet avec les moustaches en « crocs » et Camille Doncieux première épouse de Claude MONET.
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