Les expos indispensables des Barbizonnais : Bazille jusqu’au 5 Mars au Musée d’Orsay
Monet - Le déjeuner sur l'herbe, 1865… Bazille et Clémenceau, s'ébattaient avec des jolies dames sous les arbres du Chalet du Moulin…"Venir peindre en plein-air, à Barbizon…" c'est ici que commence l'impressionisme.
En 1865, Frédéric Bazille peint : l'Ambulance improvisée"( Musée d'Orsay)… Claude Monet blessé dans sa chambre à l'Hôtel du Cheval Blanc, à Chailly-en-Bière.
Comment regarder l’œuvre de Frédéric Bazille, mort au combat en 1870 lors de la guerre franco-prussienne alors qu’il n’était âgé que de 28 ans ?
Si ses premières toiles sont clairement celles d’un peintre en devenir, influencé par le réalisme ou son ami Monet, l’artiste a néanmoins achevé de nombreux chefs-d’oeuvre, dans lesquels s’affirme progressivement son génie singulier.
Frédéric Bazille – La forêt de Fontainebleau
Une soixantaine de tableaux est parvenue jusqu’à nous, chacun constituant un défi, un jalon, pour le jeune artiste nous permettant d’être attentifs à sa progression vers l’expression toujours plus personnelle de son « tempérament », selon les mots de l’époque.
Organisé de façon thématique et chronologique à la fois, le parcours mêle les oeuvres de Bazille à celles de ses contemporains comme Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Renoir, Fantin-Latour, Guigou, Scholderer ou encore Cézanne.
Ces confrontations replacent son travail au coeur des grandes problématiques de la peinture d’avant-garde des années 1860 (la vie moderne, le renouvellement des genres traditionnels comme le portrait, le nu ou la nature morte, le plein air et la peinture claire, etc.), auxquelles Bazille contribua largement, et mettent en relief la profonde originalité de son inspiration.
Un acteur majeur, malgré sa disparition précoce,
Cette exposition invite ainsi à la redécouverte d’un acteur majeur, malgré sa disparition précoce, de la genèse de l’impressionnisme, permise notamment par les recherches et les études scientifique les plus récentes qui nous éclairent sur les méthodes de travail de Bazille, ses liens avec Monet ou Renoir et ont permis de retrouver la trace de créations considérées comme disparues, chaînons manquant d’une oeuvre rare.
Commissariat général
Michel Hilaire, conservateur général du patrimoine et directeur du musée Fabre, Montpellier
Commissaires
Paul Perrin, conservateur des peintures au musée d’Orsay, Paris
Kimberly Jones, associate curator au département des peintures françaises de la National Gallery of Art, Washington D.C.
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